Sabrina intervient chez Monsieur Durand depuis 11 ans.
Au début, elle avait en charge l’accompagnement de madame Durand, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Mais le jour où madame a intégré un établissement, monsieur, qui ne bénéficie pourtant pas d’aide financière (APA) pour de l’aide à domicile a souhaité conserver le passage de Sabrina une fois par semaine.
Sabrina : « J’ai vu les différentes étapes de l’évolution de la maladie de madame. Madame avait 52 heures de services d’aide par mois. C’est beaucoup d’heures. Je venais 1 jour sur 2. Avec mes collègues, nous nous relayions. »
M. Durand : « Les équipes préparaient ma femme et l’emmenaient 2 fois par semaine en préparation pour la maison de retraite. Cela me permettait de souffler un peu. Malgré la maladie de ma femme, tout s’est toujours bien passé. Quand son humeur n’était pas au rendez-vous, je les entendais chanter dans la salle de bain, et ça repartait ! Il y avait Sabrina, Carole, Jeannine… tout s’est toujours super bien passé. Sabrina me préparait toujours mon repas du soir. J’ai une immense confiance en elle. C’est important pour moi. »
M. Durand : « Avec Sabrina, il y a quelque chose de spécial. Un matin, elle est arrivée alors que je ne me sentais pas très bien. Elle a tout de suite senti que quelque chose n’allait pas. Elle a appelé le 15 immédiatement. Puis, elle a pris le temps d’appeler ma nièce (personne dont M. Durand est proche) pour l’informer. L’ambulance m’a envoyé à Redon. J’ai été opéré d’urgence au cœur. »
Sabrina : « Il avait mal à la poitrine. Je savais, je sentais que ce n’était pas normal. Et puis, monsieur, c’est difficile de le faire aller chez le docteur, alors j’ai pris les devants. »
M. Durand : « Sabrina lit en moi. Quand j’ai le cafard ou quoi que ce soit, elle s’en aperçoit tout de suite. Je suis assez sensible. Nous sommes tellement habitués à être ensemble… Elle me connaît ! »
Sabrina : « M. Durand a besoin de dialogue. Quand j’arrive le matin, il a besoin que nous prenions un temps tous les deux. Même si je n’ai que 1 h 30, je veux lui
consacrer du temps. Il n’y a pas de soucis, et c’est important. Mais je veux aussi avancer sur les tâches, pour lui simplifier le quotidien. La solitude lui pèse aujourd’hui. Madame n’étant plus là, c’est compliqué. Cela fait 11 ans que je fais ce métier. Avant je faisais de la garde d’enfants à domicile. J’avais envie de m’occuper de la personne âgée.
J’aime aider. Si je peux, je fais. Surtout quand on tombe sur des personnes comme M. Durand. Avec lui, tout est facile. Ça me donne encore plus envie !«
Le câlin est l’un des meilleurs moyens de montrer son affection notamment dans un monde de plus en plus numérique. Nous appelons cela la « calinothérapie ». Vous serez étonné de découvrir les bienfaits considérables, notamment chez les seniors, les plus touchés par l’isolement et la solitude.
Savez-vous que le 21 janvier est la journée internationale du câlin ?
L’idée de cette journée est d’encourager les personnes d’une même famille ou des amis à se prendre dans les bras quelques secondes, en marque de tendresse.
Une histoire de chimie
Les câlins stimulent la production d’ocytocine, un neurotransmetteur qui agit sur le système limbique, soit le centre émotionnel du cerveau qui favorise le contentement, réduit le stress et l’anxiété…
Stimuler la dopamine, l’hormone du plaisir. Un taux faible de dopamine peut être à l’origine de plusieurs maladies neurodégénératives, par exemple : la maladie de Parkinson, troubles de l’humeur, dépression. La dopamine est directement liée à un sentiment de bien-être et augmente la motivation. Une information intéressante pour les seniors !
Les câlins augmentent également la production de sérotonine et la libération d’endorphines dans le sang, ce qui engendre du plaisir. Cela a le mérite d’atténuer le sentiment de tristesse et la douleur mais aussi de diminuer les risques de problèmes cardiaques.
Plus étonnant encore, cela contribue à lutter contre les excès de poids et rallonge l’espérance de vie. Un étreinte prolongée, même celle d’un animal de compagnie, permet d’élever les niveaux de sérotonine, d’améliorer l’humeur et cela crée du bonheur.
Enfin, les câlins aident à l’équilibre du système nerveux parasympathique. Un câlin, donné ou reçu personne le donne ou le reçoive, la peau subit une modification de sa conductivité ce qui entraîne plus d’équilibre dans le système nerveux parasympathique.
Nous avons besoin de contact physique, nous avons besoin de toucher, de s’enlacer. Mais les gestes barrières nous en empêchent.
Mais cette période de pandémie de Covid-19 est propice à la distanciation physique.
Depuis le début de la crise sanitaire le leitmotiv est plutôt « quand on aime on ne doit pas toucher ». Le professeur Fisher-Lokou, Neurochirurgien, quant à lui, insiste sur le fait qu’il « ne faut absolument pas s’en priver avec les personnes de son cercle proche, avec qui on vit», en sachant que l’on peut compenser en partie ce manque en allant «se faire masser, en faisant du yoga, ou encore en caressant son animal de compagnie.»
Alors, comment faire autrement ?
Multipliez les petites attentions,
Échangez régulièrement avec vos proches,
Exprimez-vous plus qu’à l’accoutumée
Prenez soin de vous (l’auto-massage par exemple)
Adoptez les preuves d’amour 3.0 ( Famileo, parlapapi ou Familink)
Faites un câlin… à votre animal
Sources :
journaldesseniors.20minutes
Francebleu.fr
Lamie mutuelle
Les équipes de l’ADAR44 vous souhaitent une très bonne année 2022.
Le « prendre soin » a du sens pour nous et nous ferons de notre mieux, dans ce contexte, pour votre bien-être.
Nous prenons soin de vous, que vous soyez âgé, fragilisé par la maladie, en situation de handicap.
Nos Auxiliaires de vie et nos Aides à domicile faciliteront votre quotidien.
Pour en savoir plus : 02.40.16.90.05 – relationclient@adar44.com
La spécificité lorsque vous faites appel à des services d’aide à domicile c’est que nous agissons directement chez vous. Votre domicile devient alors un lieu de travail. Or, chaque domicile est différent.
Maison ou appartement ? Au rez-de-chaussée ou au cinquième étage sans ascenseur ? De ce fait, il est difficile de prévenir l’ensemble des risques professionnels liés aux conditions d’intervention, qui sont propres à chaque situation.
- Les postures de travail peuvent causer des douleurs articulaires et musculaires.
- Les chutes de plain-pied et de hauteur peuvent entraîner des fractures, des entorses et des traumatismes graves.
- Les produits d’entretien Peuvent provoquer des brûlures et des intoxications, des maladies respiratoires, des yeux et de la peau.
- Les animaux domestiques peuvent agresser, mordre, griffer, contaminer, faire tomber. Certaines personnes peuvent être allergiques ou anxieuses.
- L’environnement de travail peut causer des problèmes de santé, entraîner des troubles auditifs et des maux de tête.
Toutefois, il est possible d’agir sur une grande partie !
Tout d’abord, il est primordial de mettre à disposition de l’Auxiliaire de vie ou de l’Aide à domicile les produits et matériels adaptés et en bon état de fonctionnement. Cela permet d’assurer des interventions en toute sécurité pour vous comme pour le professionnel qui intervient à votre domicile.
En adoptant des réflexes de vigilance ou des gestes simples, pour limiter les risques, certains accidents de travail peuvent être évités. Mais, comment me direz-vous ?
On pense souvent, à tort, que les besoins nutritionnels diminuent avec l’âge. Or, et cela est particulièrement vrai chez un senior, en mangeant mal ou pas assez, on met sa santé en péril.
Quel est l’impact pour le corps de manger exclusivement des aliments moulinés ? Comment réagir face à la perte d’appétit ? Quelles sont les règles d’un bon équilibre alimentaire chez un senior ?
Découvrez notre dossier spécial alimentation pour les personnes âgées dans notre journal « Trait d’union » N°3.
Avec l’âge, les conducteurs deviennent plus prudents.
Pour autant, une longue expérience de la conduite ne dispense pas de s’interroger sur ses capacités pour prévenir d’éventuelles difficultés et continuer à conduire en toute sécurité.
Comment adapter son comportement pour rester apte à la conduite ?
Pour connaître ce que vivent les séniors nous permet :
- de prendre en compte leurs contraintes et leurs besoins
- d’adapter notre soutien quotidien
- d’être au plus proche de leurs capacités.
Le centre de formation AUXILEA utilise un concept unique pour former nos équipes! Il permet de se glisser dans la peau de nos ainés.
Cela consiste à se vêtir d’un #simulateurdevieillissement, simulant scoliose, arthrose, problèmes de vue etc. afin de comprendre les problématiques motrices et perceptives que nos aînés ont de leur environnement.
Ce simulateur de vieillissement est composé :
???? de lunettes simulant des pathologies visuelles,
???? d’orthèses limitant l’amplitude articulaire
???? d’un casque simulant la perte auditive.
C’est avec beaucoup de plaisir que nous sortons le 1er numéro de notre Journal « Trait d’union » tout spécialement conçu pour les personnes âgées, malades ou en situation de handicap chez qui nous intervenons.
Depuis quelques jours, nos Intervenants à domicile offrent ce journal lors des visites aux domiciles de chacun de nos bénéficiaires.
A l’intérieur, des conseils d’experts et des bonnes pratiques pour bien vieillir et bien vivre à son domicile. Retrouvez également des témoignages : de bénéficiaires et d’Auxiliaires de vie de l’ADAR44… sans oublier une rubrique avec des jeux !
Il y a 40 ans, certains dans la team ADAR44 n’étaient pas encore nés…
Pourtant, en avril 1981, une jeune collaboratrice prenait ses fonctions au sein de notre association… 40 ans de professionnalisme, d’enthousiasme, d’amour pour son métier et d’attention pour les humains qui ont marqué son quotidien.
Bravo et MERCI Isabelle !